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Institution et passivité: lectures de M. Merleau-Ponty

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    0503357 - FLÚ 2019 FR fre B - Monografie kniha jako celek
    Gléonec, Anne
    Institution et passivité: lectures de M. Merleau-Ponty.
    [Institution and Passivity: Readings of Merleau-Ponty.]
    Grenoble: Millon, 2017. 493 s. Collection Krisis. ISBN 978-2-84137-333-8. ISSN 0985-6684
    Institucionální podpora: RVO:67985955
    Klíčová slova: Merleau-Ponty * history * Marxism * institution * passivity
    Obor OECD: Philosophy, History and Philosophy of science and technology

    Si le “jargon de l’authenticité” a rendu nombre de phénoménologies incapables de penser l’histoire et le politique, Merleau-Ponty a pu le faire au coeur des textes étrangement les moins commentés, ceux des cours de 1954-1955, L’Institution-La Passivité, où s’annonce un dialogue avec Heidegger des plus surprenants. Des cours que cet ouvrage se propose enfin de relire, en discussion serrée avec l’ensemble de l’oeuvre merleau-pontienne, tant celle qui les précède que celle qui leur succède, pour la dévoiler autrement. Cela, en trois temps, qui sont autant de “lectures de Merleau-Ponty”, et de portes d’entrées dans son oeuvre la moins connue, trois temps formant les parties de cet ouvrage qui suivent l’élaboration du concept merleau-pontien d’institution, sans chronologie fixe, et sans voeu de systématicité, en tentant d’être fidèle à la rédaction même de ces cours d’une rare densité, foisonnant de références, tant à son oeuvre propre qu’aux auteurs multiples avec lesquels il dialogue, et n’hésitant jamais, au coeur même d’un chapitre sur le vivant, à évoquer la question de la révolution marxiste. De Ruyer, Gesell, Lévi-Strauss, Alquié, Lachièze-Rey, à Sartre etc., ce sont autant de dialogues qui éclairent en effet l’oeuvre et l’auto-critique de Merleau-Ponty, qui se confronte ici, mieux que nulle part ailleurs, à l’échec de son oeuvre passée, comme au contexte de l’époque. Plutôt qu’une exégèse ou qu’une interprétation orthodoxe, il s’agit au fond de continuer la pensée de Merleau-Ponty en puisant à des essais qu’il aura en partie abandonnés, et qui semblent pourtant les plus prometteurs. D’où le pluriel, encore, de ces lectures.

    If the “jargon of authenticity” has rendered many versions of phenomenology incapable of thinking history and politics, Merleau-Ponty was able to think them together in a series of curiously little commented texts of his 1954-1955 course entitled Institution, Passivity, where he leads a most surprising dialogue with Heidegger. The present work is an attempt to re-read those texts and to set them in context of other Merleau-Ponty’s books, including the ones that precede it, as well as the ones that follow. We attempt to do so in three stages that follow the elaboration of the Merleau-Pontyan concept of institution. Rather than being an exegesis or an orthodox interpretation, we attempt to continue Merleau-Ponty’s thought, using the texts that Merleau-Ponty himself seems to have partially abandoned but that appear to represent very promising starting point for reflection. The plurality of our interpretation is dictated precisely by this approach.
    Trvalý link: http://hdl.handle.net/11104/0295208

     
     
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